"Odata cu atacurile de vineri seara, ne confruntam cu un terorism radical. El nu mai are ca tinta evreii sau jurnalistii lipsiti de respect fata de Mahomed. Ucide orice trecator pentru a genera panica," scrie Catherine Durandin, scriitoare şi profesoara de istorie la INALCO - Institutul Naţional de Limbi şi Civilizaţii Orientale, consilier al Ministerului Apararii francez din 1992 pana in 2010.

Catherine DurandinFoto: Arhiva personala

(citeste textul in intregime pe Contributors.ro, in limba franceza)

Rarement le ciel n’a été aussi bleu, le temps aussi doux, en novembre, à Paris. La ville n’est pas morte, les terrasses de café dans mon quartier du centre entre la Bourse et la République sont bondées, les premières huitres sont arrivées…

Et pourtant nous sommes pour trois jours en deuil national, demain lundi une minute de silence sera observée à midi, toutes les cloches des églises vont sonner. Hier samedi, écoles fermées, musées fermées, spectacles suspendus, annulés.

Il y a trente six heures, des attaques terroristes ont frappé : sept points d’attaque entre le stade de France où se jouait en présence du président Hollande un match amical France Allemagne, la salle de spectacle le Bataclan, des terrasses de restaurants des X me et XI me arrondissements très fréquentés un vendredi soir, début de weekend.

Ces attaques, tirs de kalachnikoffs et bombes kamikazes ont été revendiquées par l’Etat Islamique. A ce jour, l’enquête progresse : trois terroristes ont été identifiés. A ce jour, nous comptons 129 morts , 352 blessés dont 99 en état d’extrême urgence.

La réaction du pouvoir politique n’est pas mise en cause par la population : intervention de François Hollande dès vendredi soir, conseil des ministres dans la nuit de vendredi à samedi, conseil de défense samedi matin, réunion des chefs des partis politiques autour du président dimanche matin. L’état d’urgence est décrété. Trois mille soldats ont été mobilisés qui rejoignent les sept mille hommes déployés depuis les attentats de janvier 2015, issus des armées de terre, air et marine. Les systèmes de relai d’alerte ont fonctionné. La réponse hospitalière au drame des blessés s’est faite sans bavure : déploiement du plan Blanc, 36 hôpitaux sollicités. La solidarité des Parisiens est remarquable : un tel nombre de citoyens s’est réuni auprès des hopîtaux ( Lariboisière près de la gare du Nord) qu’ils ont du être refoulés. Le sang ne manque pas.

Ces données positives, une population sereine et solidaire autour d’un pouvoir déterminé, ne doivent pas masquer la réalité d’une situation de guerre grave.

- Il ne faudra pas oublier, car elle existe : la peur. Tout comme en janvier 2015, ce sont des SMS et des appels téléphoniques de proches qui alertent dans l’angoisse. Ce fut le cas vendredi soir vers 22h. Appel de mon fils, jeune officier, « ne pas bouger, ne pas sortir, il y des fusillades dans Paris, proches de la République, on ne sait pas de quoi il s’agit. » A ce moment là, surgit l’angoisse – quel niveau d’attaques ? Jusqu’où ? » et le besoin d’information : les chaînes de TV comme BFM et ITL opèrent en continu… Nuit blanche. La peur s’apaise avec l’investissement du Bataclan par les brigades spéciales et l’évacuation du stade de France.

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